DAVID AYOUN
Il développe un travail interrogeant la transformation du corps et de ses perceptions dans son rapport à la technique et à la mémoire. Sa pratique se situe à la bascule de l’image et de la danse, du langage et de l’inconscient, du rite et du rêve. A travers un principe de déplacement sensible et burlesque, il déploie la fragilité de gestes simples ou virtuoses, informes ou archaïques. Ses installations sont pensées pour habiter les architectures. Le spectateur y est sollicité dans son attention, ses perceptions, sa conscience corporelle et sa mobilité. Il accorde au cadre, à l’espace, à la temporalité et au son une attention particulière, privilégiant toujours leur dimension in-situ. Ses diverses collaborations avec artistes, chercheurs, chorégraphes, compositeurs ou programmeurs participent à la construction de son projet artistique métissé.
ESTHER MOLLO
L’ensemble des pièces, des recherches, des ateliers d’Esther Mollo pose le corps au centre de la création. Le corps dans ce qu’il dit avant la parole, au delà des mots et entre les lignes. Sa pratique se situe à la croisée du théâtre gestuel, de la danse, du théâtre d’objet. Depuis 2009 elle travaille avec d’autres artistes, ingénieurs et chercheurs autour des relations que le corps de l’interprète entretient avec les outils numériques et les dispositifs interactifs. Elle accorde une attention particulière aux questions de jeu, d’interprétation, de composition chorégraphique et de dramaturgie qui émergent de cette dialectique corps-machine. Au fil des collaborations ont été développés des lexiques et des protocoles qui sont désormais de vrais outils d’écriture scénique. Cela a donné vie à « des objets artistiques hybrides », des créations où « corps-vidéo- son » sont les ingrédients d’une écriture dramaturgique « plurielle ».